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Ah ! La reliure copte... c'est formidable !

Emmanuelle Jamme • 24 septembre 2018

Retour sur le stage carnet de voyage du 22 septembre

Les stages "carnet de voyage" se suivent et ne se ressemblent pas !
En effet, la reliure copte a plusieurs qualités. Outre qu'elle permet une attache solide des cahiers entre eux et donc une belle ouverture pour dessiner et une solidité dans l'utilisation, elle peut être aussi très décorative. C'est justement cet aspect là que mes stagiaires de ce jour ont choisi d'exploiter.

carnet de dessin, de souvenirs, reliés grâce à une reliure copte, visible ou cachée sous une couverture cuir

Mes trois stagiaires avaient des projets très précis, elles les ont mené de main de maître !

> Ingrid a fabriqué son carnet pour partir comme chaque année au festival des carnets de voyage à Clermont Ferrand. Elle a choisi un beau cuir rouge grainé pour la couverture, préférant cacher la reliure pour bien tenir en main son carnet en dessinant. Le lien de cuir forme un pompon pour rester bien accroché. La couverture de cuir donne un carnet dans la pure tradition du carnet de voyage !

> Cécile voulait fabriquer un livre de souvenirs de son séjour à Mayotte . Elle a donc opté pour une reliure visible et décorative. Elle a marouflé sur la couverture en carton rigide un beau tissu qui donne immédiatement le thème. Le résultat est un beau livre qu'il me tarde de voir rempli !

> Virginie a utilisé des estampes de typographie de bois pour rythmer son carnet avec d'autres papiers de récupération. Le premier cahier étant d'un papier assez rigide, elle a simplement rajouté un carton de l'autre côté. Son carnet devient un objet graphique très contemporain. Pour son deuxième carnet, elle a teinté le fil à relier en rouge pour que cette reliure soit vraiment décorative.

reliure copte des cahiers après avoir grecqué les feuillets
marouflage de la couverture, découpe du cuir pour former un pompon
gravure sur gomme avec des gouges de linogravure
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Icônes, clichés, fantasmes, rêveries ? Certaines de ces images sont inspirées de l’Histoire de l’art, comme le Bain turc d’Ingres, l’Ève de Cranach ou la Simonetta Vespucci de Piero di Cosimo, icônes fortes de la féminité. Je les utilise régulièrement dans des contextes différents, au gré de mes envies, souvent en décalage. Elles continuent d’alimenter mon travail. On retrouve mes livres d'artistes, gommagravures et linogravures au fil des vitrines et alcôves de la Médiathèque.
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Les "Street vue" On a toujours envie de voir ce qui se passe derrière les fenêtres des maisons devant lesquelles on passe. La rue est un espace public dans lequel on peut accéder à des petits bouts d’espaces privés grâce aux ouvertures (fenêtres, portes…). J’ai donc voulu travailler sur des façades et recréer ces ouvertures qui entretiennent le fantasme. Chacun pourra regarder à travers les fenêtres. Les "Street vue" exposés à la Galerie sont des livres dépliants qui reconstituent (à la manière d’un décor de théâtre) les façades d’une maison ou d'immeubles. Par le biais des ouvertures créées par la découpe à l’endroit des fenêtres, on aperçoit autre chose. La série "intimités" Une jeune femme lit un livre dans son jardin, pendant qu’une autre se prépare dans sa salle de bain... Ce sont des instantanés de la vie intime qui fonctionnent seuls ou comme des narrations graphiques. Cette série a donné lieu à une publication aux éditions Le Chant des Muses. > Série de 18 linogravures et gommagravures > (formats divers de 13 x 18 cm à 20 x 60 cm) La Galerie le Chameau malin est ouverte l'après-midi du mardi au vendredi et la journée du samedi
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